D’origine japonaise, Lucien Salmon est essentiellement nouvelliste. Son univers est orienté sur l’onirique, l’absurde ou simplement le processus de création artistique qu’il soit plastique ou littéraire. Passé par quelques expériences cinématographiques, comme l’écriture de scénarios, il a réalisé un court-métrage, intitulé Atelier 5 , qui explore le travail du céramiste Yusuké Y. Offhause. Un roman L’usine infernale dont l’action est une métafiction, à savoir un livre dans le livre, est en cours de réécriture aux éditions de L’Abat-Jour. Actuellement, il vient d’entamer un travail d’écriture théâtral intitulé Triptyque loufoque respectivement autour de la science, de l’art et de l’amour. Ses influences touchent autant à Franz Kafka, Elfriede Jelinek, qu’à Anton Tchekhov ou Nathalie Sarraute.

Laurent Novac vit et travaille à Genève au sein du studio z1 qu’il a co-fondé avec Camille de Dieu en 2016,
En parallèle à son activité au sein du collectif d’artistes supermafia (Neuchâtel) entre 2004 et 2013, il étudie l’ingénierie logiciel afin de répondre au besoin de ses desseins artistiques. Suite à cela, différente collaborations lui permettront d’opérer sur la scène international dans la création d’œuvres audiovisuelles. SAT (Montréal), Mapping Festival (Genève), Bam Festival (Liège), Whiteline (Strasbourg, Metz), Harvestworks (NYC), Animal Farm (Saïgon, Vietnam), …
Au sein du studio z1 avec sa partenaire Camille de Dieu, il créeront entre autre les oeuvres, Otiosi (Tout Bleu, 2023), Ever’ett (2022), Virtual Crossings (w/ Cie Gilles Jobin, 2022), Divine Nature (2021), Fear of Murmuration (2019), Nova Land (2018), …
Il enseigne également à EPFL et à la Head depuis 2016, l’art et le design génératif.

Après avoir obtenu un master en Media Design à la HEAD-Genève en 2013, Camille de Dieu développe sa pratique artistique autour des outils numériques pour créer des nouveaux territoires et de nouvelles zones de rencontres entre vidéo, espace et son.
En 2016 elle co fonde le studio Z1 avec Laurent Novac. Elle crée différentes installations proposant à chaque fois une nouvelle appréhension de lieu, comme à travers le projet H.S.M où elle propose une visite sur une meta-metéorite à partir d’image d’archives collectées auprès de la NASA, en 2016.
La scène est aussi un espace d’exploration où elle met en place différentes performances temps réel lui permettant d’explorer cet espace qu’est le temps dans des projets spéculatifs, comme en 2019 avec D100’sTrace qui est un voyage au coeur d’une trace de météorite.
Egalement sensibilisée par l’actualité qui l’entoure, elle gagne une résidence en 2018 au CERCCO, une résidence de céramique, ou elle crée des archives d’iceberg, dans le but de laisser une trace de ce qui est amené a disparaître sans en laisser justement. Son travail fait entièrement écho à sa recherche menée au sein du studio.
Elle est professeure invitée au sein du Master Media Design de la HEAD-GEnève et à l’Epfl.

Hiatus se veut comme une mythologie fantastique contemporaine. L’œuvre nous offre une expérience immersive dans l’univers des plantes et un monde peuplé de créatures qu’une incidence lumineuse va profondément modifier. Avec cette exploration, nous pénétrons les détails les plus infimes et les capacités sensorielles cachées du végétal. Ce conte moderne, assemblé d’éléments anciens comme contemporains de légendes et de folklores japonais, nous évoque une possibilité d’incidence nucléaire, servi par une diversité de points de vue.

A 43 ans Hélène Faget, est productrice dans l’âme, elle accompagne des projets artistiques depuis plus de 20 ans. 

Diplômée d’un double Master en droit et développement culturel de la ville des universités de Toulouse et La Rochelle (France), Hélène fait ses débuts dans la production de spectacle vivant auprès du Centre National des Arts de la rue à Marseille, Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture ou encore l’Athénée Théâtre Louis Jouvet à Paris. Elle fait ensuite ses armes dans la production audiovisuelle pendant plus de huit ans au sein du groupe audiovisuel Point Prod à Genève (Suisse) aux postes de chargée de production fiction et documentaire et productrice exécutive sur des projets de série TV, des unitaires en coproduction avec la France, la Belgique ou encore le Canada. 

Elle travaille en collaboration avec les chaînes de télévision telles que la RTS – Radio Télévision Suisse, ARTE, France Télévisions et la RTBF, et développe ainsi un réseau francophone européen et international. 

Passionnée par la narration sous toutes ses formes et par la créativité qu’offrent les nouveaux supports digitaux, Hélène accompagne au sein de Tell me the Story, auteurs, réalisateurs et responsables de communication au développement et à la production d’écritures audiovisuelles, digitales, interactives ou immersives, en travaillant un éditorial et une production en adéquation avec son support et son public.

Membre du Comité programmatique du Pôle de création numérique.

Présidente de l’association XN Swiss.